Alors qu’a commencé la « Fête des Lumières » à Lyon (du 5 au 8 Décembre 2009), le premier marché de Noel du commerce équitable s’est également tenu à Lyon ce weekend end. Ce marché est l’occasion de découvrir des produits équitables en dehors du cercle de la grande consommation. En effet, 93% de ceux qui achètent des produits équitables le font dans une grande surface. Les petits réseaux de distribution assurent la traçabilité de leurs produits.
Les exposants font ainsi découvrir les vêtements bio éthiques, les bijoux artisanaux, des objets de décoration, les produits alimentaires bio équitables ou encore des jouets (cf. article sur "la diversification des produits labélisés"). Ce premier marché du commerce équitable a pour but de rendre chacun acteur de sa consommation.
Il est important de rappeler que le commerce équitable permet de pouvoir garantir un salaire décent pour le travail effectué en s’assurant du respect de critères éthiques.
En quelques mots...
Les acteurs du Nord et du Sud ont élaboré la définition du Commerce Equitable comme étant : « un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. »
Le commerce équitable repose sur trois dimensions complémentaires et indissociables :Une dimension socio-économique : échanges commerciaux équitables et développement durable ;Une dimension éducative pour d’autres modes de relations commerciales basées sur la confiance et la transparence ; Une dimension politique avec un engagement pour plus de justice dans les règles du commerce international.
Le commerce équitable repose sur trois dimensions complémentaires et indissociables :Une dimension socio-économique : échanges commerciaux équitables et développement durable ;Une dimension éducative pour d’autres modes de relations commerciales basées sur la confiance et la transparence ; Une dimension politique avec un engagement pour plus de justice dans les règles du commerce international.
lundi 7 décembre 2009
vendredi 4 décembre 2009
Quant le luxe devient équitable
La société a été crée au printemps 2005 par la femme de Bono, le chanteur de U2, Ali Hewson. Ce sont donc des personnalités pays développé qui se lance dans des projets aux vertus équitables.
Cette société c’est EDUN, qui devient ainsi l’un des pionniers dans le secteur des produits de luxes équitables.
Il y a donc du monde qui croient en la réussite de ce modèle de développement, mais pas seulement des personnalités puisque des grandes marques du luxe se mettent au commerce équitable, à l’image de LVMH. En effet, le géant du luxe a choisis d’investir et de parier sur EDUN. près de ….soit une participation de 50%
Le concept : c’est un projet pour un développement social de l’Afrique. Si vous achetez un vêtement EDUN, vous aurez la certitude d’avoir acheté un produit qui apporte une réelle aide aux travailleurs pauvres. Mais également qui n’aura pas été fabriqué par des enfants, soit un sujet d’actualité qui touche particulièrement l’opinion public aujourd’hui. Ce sont également des produits de qualité et à base de coton. EDUN prouve ainsi qu’on peut allier qualité, social et luxe.
Cette société c’est EDUN, qui devient ainsi l’un des pionniers dans le secteur des produits de luxes équitables.
Il y a donc du monde qui croient en la réussite de ce modèle de développement, mais pas seulement des personnalités puisque des grandes marques du luxe se mettent au commerce équitable, à l’image de LVMH. En effet, le géant du luxe a choisis d’investir et de parier sur EDUN. près de ….soit une participation de 50%
Le concept : c’est un projet pour un développement social de l’Afrique. Si vous achetez un vêtement EDUN, vous aurez la certitude d’avoir acheté un produit qui apporte une réelle aide aux travailleurs pauvres. Mais également qui n’aura pas été fabriqué par des enfants, soit un sujet d’actualité qui touche particulièrement l’opinion public aujourd’hui. Ce sont également des produits de qualité et à base de coton. EDUN prouve ainsi qu’on peut allier qualité, social et luxe.
Sur le catalogue , les modèles posent avec les produits EDUN de façon naturelle et non figé. Les mannequins sont issue d’horizons diffèrent afin de prôner la diversité (Asie, Afrique, Europe).
On se rend vite compte que l’on ne vend plus un produit mais un concept et des idées, un peu à l’instar de BENETON.
L’association des deux sociétés EDUN/LVMH est gagnant-gagnant :
- Il permet à LVMH d’embellir son image mais aussi de diversifier son activité en intégrant la branche de la mode contemporaine et éthique.
- EDUN pourra bénéficier du réseau, de la force de frappe aussi bien en marketing, distribution, ou de management à l’international d’un géant comme LVMH.
Ainsi, le secteur du commerce équitable semble être en plein essor, et EDUN en est un bon exemple puisqu'il prouve que des géants tels que LVMH s'y intéressent, et c'est loin d'être un hasard.
vendredi 20 novembre 2009
Réalité et limites du commerce équitable :
« Le commerce équitable, forme très innovante de rapports commerciaux, est de plus en plus connu du grand public. Si ses principes d’action restent simples à appréhender, les défis et problèmes qu’il doit relever au fur et à mesure de son développement, en font une grande aventure humaine à laquelle chacun peut et doit contribuer ». Pierre Johnson.
Au cours de ces 20 dernières années, le commerce équitable n’a cessé de croitre. Dans l’ensemble, la part de ce commerce reste encore faible mais tend à se développer. En effet, le nombre de producteurs, de produits et même de points de vente a considérablement augmenté. Dans les pays occidentaux, ce « mode de consommation » présente un aspect innovant et sympathique : celui des produits responsables et certifiés équitables. Le terme équitable a d’ailleurs une très bonne connotation auprès du public.
Les actions du commerce équitable s’inscrivent dans une dimension Nord Sud où les producteurs sont au Sud et les consommateurs au Nord. Le commerce équitable vise à établir des relations directes entre les deux intervenants. Les transactions reposent sur un prix juste symbole de confiance partagée et transparence.
L’un des résultats visibles du commerce équitable est la réelle amélioration des conditions de vie des producteurs du Sud. Cependant, des limites subsistent encore. La question du prix juste de rémunérations des producteurs reste une notion très subjective. Le prix légèrement élevé au prix du marché conventionnel rend ce marché accessible à une clientèle privilégiée. Son achat est un acte citoyen qui influe sur la régulation de l’économie mondiale.
Le manque de visibilité auprès du public est une autre préoccupation. Les points de vente, même s’ils sont largement en augmentation ces dernières années, sont encore insuffisants pour une fréquentation correcte et une bonne fidélisation de la clientèle. Cela conduit à une moins grande crédibilité du mouvement.
Le risque de banalisation est le fait que la croissance de l’influence du commerce équitable peut conduire à une banalisation et une perte d’influence du commerce équitable. Les consommateurs se sentiraient moins concernés et donc s’impliqueraient moins.
Le commerce équitable contribue à replacer l’homme au centre des échanges commerciaux.
Au cours de ces 20 dernières années, le commerce équitable n’a cessé de croitre. Dans l’ensemble, la part de ce commerce reste encore faible mais tend à se développer. En effet, le nombre de producteurs, de produits et même de points de vente a considérablement augmenté. Dans les pays occidentaux, ce « mode de consommation » présente un aspect innovant et sympathique : celui des produits responsables et certifiés équitables. Le terme équitable a d’ailleurs une très bonne connotation auprès du public.
Les actions du commerce équitable s’inscrivent dans une dimension Nord Sud où les producteurs sont au Sud et les consommateurs au Nord. Le commerce équitable vise à établir des relations directes entre les deux intervenants. Les transactions reposent sur un prix juste symbole de confiance partagée et transparence.
L’un des résultats visibles du commerce équitable est la réelle amélioration des conditions de vie des producteurs du Sud. Cependant, des limites subsistent encore. La question du prix juste de rémunérations des producteurs reste une notion très subjective. Le prix légèrement élevé au prix du marché conventionnel rend ce marché accessible à une clientèle privilégiée. Son achat est un acte citoyen qui influe sur la régulation de l’économie mondiale.
Le manque de visibilité auprès du public est une autre préoccupation. Les points de vente, même s’ils sont largement en augmentation ces dernières années, sont encore insuffisants pour une fréquentation correcte et une bonne fidélisation de la clientèle. Cela conduit à une moins grande crédibilité du mouvement.
Le risque de banalisation est le fait que la croissance de l’influence du commerce équitable peut conduire à une banalisation et une perte d’influence du commerce équitable. Les consommateurs se sentiraient moins concernés et donc s’impliqueraient moins.
Le commerce équitable contribue à replacer l’homme au centre des échanges commerciaux.
vendredi 13 novembre 2009
Territoires de Commerce Equitable
La campagne "Territoires de Commerce Equitable"
La plate forme pour le commerce équitable (PFCE), Max Haavelar et la Fédération des Artisans du Monde s’associent pour le développement d’une campagne intitulée : « TERRITOIRES de Commerce Equitable ». Initié à l’origine par Max Haavelar, cette campagne se veut être une démarche de progrès et un engagement sur le long terme.
Grâce à la proximité des collectivités locales, Max Haavelar espère sensibiliser les citoyens sur les enjeux que représentent actuellement le commerce équitable.
Quels sont les enjeux de cette campagne ? La principale est d’étendre le développement du commerce équitable ; comprendre ce qu’est le commerce équitable, le faire connaître et inciter à consommer « plus équitable ». Le deuxième enjeu est de favoriser l’accessibilité des produits. Enfin cette campagne est l’occasion de créer un Conseil local.
Une phase d’expérimentation a d’ors et déjà débuté dans les villes de Paris, Lyon, Nantes, Région Nord Pas-de-Calais, Mouans-Sartoux.
Le titre « territoire de commerce équitable » est déjà un titre convoité par 16 collectivités.
La plate forme pour le commerce équitable (PFCE), Max Haavelar et la Fédération des Artisans du Monde s’associent pour le développement d’une campagne intitulée : « TERRITOIRES de Commerce Equitable ». Initié à l’origine par Max Haavelar, cette campagne se veut être une démarche de progrès et un engagement sur le long terme.
Grâce à la proximité des collectivités locales, Max Haavelar espère sensibiliser les citoyens sur les enjeux que représentent actuellement le commerce équitable.
Quels sont les enjeux de cette campagne ? La principale est d’étendre le développement du commerce équitable ; comprendre ce qu’est le commerce équitable, le faire connaître et inciter à consommer « plus équitable ». Le deuxième enjeu est de favoriser l’accessibilité des produits. Enfin cette campagne est l’occasion de créer un Conseil local.
Une phase d’expérimentation a d’ors et déjà débuté dans les villes de Paris, Lyon, Nantes, Région Nord Pas-de-Calais, Mouans-Sartoux.
Le titre « territoire de commerce équitable » est déjà un titre convoité par 16 collectivités.
Une diversification des produits labéllisés
Si initialement on entendait par produits équitables des denrées alimentaires de base tel que le riz, les bananes, ou encore les céréales…Aujourd’hui, le succès du commerce équitable est tel que la gamme de produit s’est bien élargie à tel point que l’on peut retrouver du Fair Trade dans à peu prêt tous les produits du quotidien que n’importe quel fan de développement durable pourrait avoir dans son caddie.
On dénombre près de 2000 produits issus du commerce équitable :
Alimentation : le chocolat, le café, biscuits en tout genre
Musique : avec la fabrication artisanale d’instruments de musique
Cosmétique : après-rasage, savon, déodorant…
Habillement : écharpe, t-shirt, sac…
Bijoux : boucle d’oreille, collier,…
Art & déco : services et set de table,…
Jouet : généralement des jouets en bois
Soit des produits fabriqués à partir de produits naturels, qui respectent l’environnement, donc aux normes du commerce équitable. Ils s’inscrivent dans le cadre de l’achat responsable et une démarche sociale.
La gamme ne finis pas de s’agrandir mais reste, pour l’instant sur des achats de petits produits quotidiens.
Mais peut-être qu'un jour on verra apparaître également des téléphones portables équitables, des ordinateurs équitables, et bien d'autres choses encore. A l'instar de Bic qui a développé sa stratégie dans les produits en plastique jetable : rasoir, stylo, briquets…. Et ils ont très bien réussis. En revanche, ils se sont réellement ramassés sur des produits comme le téléphone portable Bic ou les parfums Bic dont les consommateurs n'ont pas su faire le lien entre plastique recyclable et le parfum.
Nous sommes donc clairement dans une stratégie de diversification en offrant une gamme de produits toujours plus étoffés, stratégie qui a ses limites comme nous avons pu le voir dans le cas Bic.
On dénombre près de 2000 produits issus du commerce équitable :
Alimentation : le chocolat, le café, biscuits en tout genre
Musique : avec la fabrication artisanale d’instruments de musique
Cosmétique : après-rasage, savon, déodorant…
Habillement : écharpe, t-shirt, sac…
Bijoux : boucle d’oreille, collier,…
Art & déco : services et set de table,…
Jouet : généralement des jouets en bois
Soit des produits fabriqués à partir de produits naturels, qui respectent l’environnement, donc aux normes du commerce équitable. Ils s’inscrivent dans le cadre de l’achat responsable et une démarche sociale.
La gamme ne finis pas de s’agrandir mais reste, pour l’instant sur des achats de petits produits quotidiens.
Mais peut-être qu'un jour on verra apparaître également des téléphones portables équitables, des ordinateurs équitables, et bien d'autres choses encore. A l'instar de Bic qui a développé sa stratégie dans les produits en plastique jetable : rasoir, stylo, briquets…. Et ils ont très bien réussis. En revanche, ils se sont réellement ramassés sur des produits comme le téléphone portable Bic ou les parfums Bic dont les consommateurs n'ont pas su faire le lien entre plastique recyclable et le parfum.
Nous sommes donc clairement dans une stratégie de diversification en offrant une gamme de produits toujours plus étoffés, stratégie qui a ses limites comme nous avons pu le voir dans le cas Bic.
vendredi 6 novembre 2009
Les dérives du commerce équitable…
Les commerce équitable est louable, mais de plus en plus de voix s’élève pour critiquer un système jugé ambiguë.
En effet, on pointe du doigt le fait que le commerce équitable ne serait qu’une nouvelle invention marketing qui ouvrirait ainsi une nouvelle niche commerciale. Les autres acteurs du marché ne jouant pas le jeu, le Fair Trade est condamné à ne pas avoir l’essor escompté.
Par exemple, les grandes surfaces utilise les produits étiqueté « commerce équitable » pour redorer leur image en les mettant en avant, et applique pourtant les mêmes conditions de ventes et de contrat (marges, paiement à 90 jours, reprises des invendus…).
Aussi les retombées économiques pour les petits producteurs ne seraient pas celle attendus, car ils toucheraient seulement 50 euros brut par producteur et par an. Donc avant imposition, droits de douanes, frais…
Un effet négatif se ferait également sentir, bien qu’il soit secondaire, il est tout de même à considérer :
Le fait d’augmenter la production mondiale avec des producteurs dit « commerce équitable », ce qui fait baisser mécaniquement le prix des produits du même type dit basic (loi de l’offre et de la demande) et donc enfonce un peu plus les producteurs non labélisés.
Ainsi le commerce équitable fait l’effet d’une subvention avec les effets pervers que l’on connaît, c'est-à-dire la des activités non rentable qui survivent de manière artificielles.
En effet, on pointe du doigt le fait que le commerce équitable ne serait qu’une nouvelle invention marketing qui ouvrirait ainsi une nouvelle niche commerciale. Les autres acteurs du marché ne jouant pas le jeu, le Fair Trade est condamné à ne pas avoir l’essor escompté.
Par exemple, les grandes surfaces utilise les produits étiqueté « commerce équitable » pour redorer leur image en les mettant en avant, et applique pourtant les mêmes conditions de ventes et de contrat (marges, paiement à 90 jours, reprises des invendus…).
Aussi les retombées économiques pour les petits producteurs ne seraient pas celle attendus, car ils toucheraient seulement 50 euros brut par producteur et par an. Donc avant imposition, droits de douanes, frais…
Un effet négatif se ferait également sentir, bien qu’il soit secondaire, il est tout de même à considérer :
Le fait d’augmenter la production mondiale avec des producteurs dit « commerce équitable », ce qui fait baisser mécaniquement le prix des produits du même type dit basic (loi de l’offre et de la demande) et donc enfonce un peu plus les producteurs non labélisés.
Ainsi le commerce équitable fait l’effet d’une subvention avec les effets pervers que l’on connaît, c'est-à-dire la des activités non rentable qui survivent de manière artificielles.
Rencontre...
Aujourd’hui, Vendredi 6 Novembre 2009, Dominique Perron Rousset a rencontré Jean Pierre Blanc dans le cadre des « Entretiens Privés ».
Jean Pierre Blanc est le Directeur Général de Malongo, et est à l’origine du torréfacteur azuréen dans les années 90. Une rencontre a changé sa vie, il s’agit du Padre Van Der Hoff au Mexique en 1992. Ce dernier a consacré sa vie à la défense des défavorisés au Chili et Mexique. Cette rencontre a convaincu Jean Pierre Blanc de s’investir dans le domaine du commerce équitable et à travailler avec les petits producteurs.
Maintenant Jean Pierre Blanc est un patron emblématique, à l’initiative du commerce équitable dans la grande distribution.
L’intégralité de son interview est disponible sur :
http://www.webtimemedias.com/webtimemedias/wtm_article53919.fr.htm
Jean Pierre Blanc est le Directeur Général de Malongo, et est à l’origine du torréfacteur azuréen dans les années 90. Une rencontre a changé sa vie, il s’agit du Padre Van Der Hoff au Mexique en 1992. Ce dernier a consacré sa vie à la défense des défavorisés au Chili et Mexique. Cette rencontre a convaincu Jean Pierre Blanc de s’investir dans le domaine du commerce équitable et à travailler avec les petits producteurs.
Maintenant Jean Pierre Blanc est un patron emblématique, à l’initiative du commerce équitable dans la grande distribution.
L’intégralité de son interview est disponible sur :
http://www.webtimemedias.com/webtimemedias/wtm_article53919.fr.htm
vendredi 23 octobre 2009
« Les belges fêtent le commerce équitable »
Mercredi 30 septembre 2009, la 8ème semaine du commerce équitable en Belgique a été lancée par la coopération au développement. Ce concept qui fait fureur auprès des consommateurs porte le slogan « faites de la Belgique le pays du commerce équitable ».
Durant 10 jours, près de 60 projets sont lancés pour inciter la population à « consommer responsable ». Cette semaine a été l’occasion de sensibiliser les Belges à un type de commerce plus respectueux de l’homme et de l’environnement, ainsi que de récompenser les meilleures initiatives dans les domaines du commerce équitable et du commerce durable.
Une enquête d’opinion réalisée sur 1.000 belges révèle que 86% d’entre eux ne connaissent le commerce équitable qu’à travers le biais des marques telles qu’Oxfam ou Max Havelaar.
Durant 10 jours, près de 60 projets sont lancés pour inciter la population à « consommer responsable ». Cette semaine a été l’occasion de sensibiliser les Belges à un type de commerce plus respectueux de l’homme et de l’environnement, ainsi que de récompenser les meilleures initiatives dans les domaines du commerce équitable et du commerce durable.
Une enquête d’opinion réalisée sur 1.000 belges révèle que 86% d’entre eux ne connaissent le commerce équitable qu’à travers le biais des marques telles qu’Oxfam ou Max Havelaar.
Et la rentabilité dans tous ça?
Acheter un produit qui profite au petits agriculteurs du tiers-monde, qui est contre ? En revanche cela passe par un effort supplémentaire pour le portefeuille des ménages.
Puisque si c’est une volonté de vouloir contribuer à un monde meilleur, cette meilleure rémunération des producteurs est immédiatement répercuté au bout de la chaine soit au consommateur lambda. Et la c’est une toute autre question, car si le fait d’acheter un produit Max Havelaar est louable, il faut pouvoir se permettre d’acheter un produit minimum 20 à 30% plus cher, en ayant tout de même réduit de manière considérable le nombre d’intermédiaires.
Les actionnaires dit éthique d’une société comme Max Havelaar réclame taux de rentabilité des fond propre inférieur à une société coté traditionnelle.
Donc aussi beau que soit le geste, la charité a un prix. Or celui-ci semble surfer sur la vague du bio qui est un marché porteur à l’heure actuelle, et de plus en plus de monde sont prêt à payer plus cher un produit à condition qu’il soit de bonne qualité. Alors si en plus il profite au petits producteurs, jusque la exploité, on ne peut pas faire mieux. Soit ce que fait Max Havelaar. Quand on sait que le marché du bio est en hausse de 20% cette année, on peut se demander où est la crise ?
Pour conclure, malgré un prix plus élevé, le commerce équitable jouit d’une étiquette verte et saine qui lui permet de se situer dans un autre segment que les produits traditionnels. Le consommateur percevant ce produit différemment, alors le prix devient secondaire.
Dés lors, le commerce équitable a encore de beau jours devant lui !
Source: http://www.lexpansion.com/economie/le-business-equitable-n-est-pas-rentable_22975.html
Puisque si c’est une volonté de vouloir contribuer à un monde meilleur, cette meilleure rémunération des producteurs est immédiatement répercuté au bout de la chaine soit au consommateur lambda. Et la c’est une toute autre question, car si le fait d’acheter un produit Max Havelaar est louable, il faut pouvoir se permettre d’acheter un produit minimum 20 à 30% plus cher, en ayant tout de même réduit de manière considérable le nombre d’intermédiaires.
Les actionnaires dit éthique d’une société comme Max Havelaar réclame taux de rentabilité des fond propre inférieur à une société coté traditionnelle.
Donc aussi beau que soit le geste, la charité a un prix. Or celui-ci semble surfer sur la vague du bio qui est un marché porteur à l’heure actuelle, et de plus en plus de monde sont prêt à payer plus cher un produit à condition qu’il soit de bonne qualité. Alors si en plus il profite au petits producteurs, jusque la exploité, on ne peut pas faire mieux. Soit ce que fait Max Havelaar. Quand on sait que le marché du bio est en hausse de 20% cette année, on peut se demander où est la crise ?
Pour conclure, malgré un prix plus élevé, le commerce équitable jouit d’une étiquette verte et saine qui lui permet de se situer dans un autre segment que les produits traditionnels. Le consommateur percevant ce produit différemment, alors le prix devient secondaire.
Dés lors, le commerce équitable a encore de beau jours devant lui !
Source: http://www.lexpansion.com/economie/le-business-equitable-n-est-pas-rentable_22975.html
vendredi 16 octobre 2009
En quelques chiffres...
Nous allons nous pencher sur les chiffres du commerce équitable, afin d’étudier d’une part s’il existe une réelle demande; et d’autres part l’évolution de cette nouvelle tendance qu’est le commerce équitable.
Ces chiffres récents qui ont été publié en janvier 2009 par une étude de l’Insee. Il repose sur le chiffre d’affaires des produits labélisés Max Havelaar, soit le label de référence mondial du commerce équitable.
Pour le chiffre d’affaire réalisé en France depuis 2001 :
Chiffre d'affaires des produits labellisés Max Havelaar
Ces chiffres récents qui ont été publié en janvier 2009 par une étude de l’Insee. Il repose sur le chiffre d’affaires des produits labélisés Max Havelaar, soit le label de référence mondial du commerce équitable.
Pour le chiffre d’affaire réalisé en France depuis 2001 :
Chiffre d'affaires des produits labellisés Max Havelaar
Nous pouvons constater qu’il est en constante augmentation de 1066% en 6 ans, des chiffres qui ont de quoi affoler les statistiques et ce mouvement ne semble pas être prêt de s’essouffler puisqu’on prévoit pour les prochaines années un accroissement de ces derniers.
Source : Fairtrade (chiffre d'affaires des produits labellisés)
Il est intéressant d’observer ces mêmes chiffres à l’échelle mondiale, et on peut constater que ce mouvement est existant uniquement dans quelques pays industrialisé du nord mais pas encore mondial. C’est donc une réflexion de « riches» et non universel pour l’instant. En revanche on peut constater le même engouement pour le commerce équitable avec une évolution fulgurante qui pourrait à terme permettre au mouvement de se développer de manière mondiale.
Source article : http://www.rsenews.com/public/dossier_eco/commerce-equitable-chiffres.php?rub=1
Il est intéressant d’observer ces mêmes chiffres à l’échelle mondiale, et on peut constater que ce mouvement est existant uniquement dans quelques pays industrialisé du nord mais pas encore mondial. C’est donc une réflexion de « riches» et non universel pour l’instant. En revanche on peut constater le même engouement pour le commerce équitable avec une évolution fulgurante qui pourrait à terme permettre au mouvement de se développer de manière mondiale.
Source article : http://www.rsenews.com/public/dossier_eco/commerce-equitable-chiffres.php?rub=1
Le Salon du Chocolat suscite les passions de visiteurs conquis à travers le monde
Le Salon du Chocolat fête ses 15 ans à Paris du 14 au 18 octobre 2009. A cette occasion Max Havelaar fait découvrir le chocolat sous toutes ses formes.
Au programme
· un défilé mettant en scène le mariage de la mode et du chocolat
· des animations autour du chocolat (galeries photo, musée, démonstrations de grands chefs…)
· des dégustations
· des ateliers pour les enfants
· des récompenses
· une conférence : « Commerce équitable et cacao : l’impact du commerce équitable »
Rappelons que le chocolat est un mets qui ne connaît pas la crise. En effet, la croissance régulière d’année en année connaît des pics en périodes festives de Noël et Pâques.
Salon du chocolat. Du 14 au 18 octobre au Parc des expositions de la Porte de Versailles (75015), Pavillon 5. Plus d'informations sur http://www.salonduchocolat.fr/ et sur http://www.maxhavelaarfrance.org/
vendredi 9 octobre 2009
Nous sommes aujourd’hui le vendredi 9 octobre 2009, et il me parait difficile de ne pas parler d’un événement international qui s’est déroulé du 2 au 4 octobre ici même à Lyon. Je veux parler, bien entendu, du salon européen du commerce équitable à la Halle Tony Garnier.
Ce salon avait pour but de promouvoir les vertus du commerce équitable en proposant des démonstrations de produits issue du commerce équitable, des conférences, ou encore des dégustations. Celui-ci est destiné aussi bien au professionnel qu’au grand public.
Le salon réunissait pas moins de 200 exposants en provenance de plus d’une trentaine de pays regroupant des acteurs divers et variés : producteurs, associations, importateur, exportateurs ou simple consommateurs… Car le commerce équitable tend à ce diversifier et ne concerne non plus l’alimentaire, mais aussi le textile, le cosmétique, l’artisanat, les jeux…
Ce salon permet au professionnel de développer ce marché qui provoque un réel attrait des investisseurs et du grand public dans ces moments de doute. A l’heure actuelle où les grands de ce monde tentent d’apporter un nouveau souffle à une économie bouleversé et à la recherche de nouveaux repères, le commerce équitable semble présenter une bonne alternative.
Source : http://www.lyon-info.fr/?Le-Salon-du-Commerce-Equitable-se
Ce salon permet au professionnel de développer ce marché qui provoque un réel attrait des investisseurs et du grand public dans ces moments de doute. A l’heure actuelle où les grands de ce monde tentent d’apporter un nouveau souffle à une économie bouleversé et à la recherche de nouveaux repères, le commerce équitable semble présenter une bonne alternative.
Source : http://www.lyon-info.fr/?Le-Salon-du-Commerce-Equitable-se
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