Les commerce équitable est louable, mais de plus en plus de voix s’élève pour critiquer un système jugé ambiguë.
En effet, on pointe du doigt le fait que le commerce équitable ne serait qu’une nouvelle invention marketing qui ouvrirait ainsi une nouvelle niche commerciale. Les autres acteurs du marché ne jouant pas le jeu, le Fair Trade est condamné à ne pas avoir l’essor escompté.
Par exemple, les grandes surfaces utilise les produits étiqueté « commerce équitable » pour redorer leur image en les mettant en avant, et applique pourtant les mêmes conditions de ventes et de contrat (marges, paiement à 90 jours, reprises des invendus…).
Aussi les retombées économiques pour les petits producteurs ne seraient pas celle attendus, car ils toucheraient seulement 50 euros brut par producteur et par an. Donc avant imposition, droits de douanes, frais…
Un effet négatif se ferait également sentir, bien qu’il soit secondaire, il est tout de même à considérer :
Le fait d’augmenter la production mondiale avec des producteurs dit « commerce équitable », ce qui fait baisser mécaniquement le prix des produits du même type dit basic (loi de l’offre et de la demande) et donc enfonce un peu plus les producteurs non labélisés.
Ainsi le commerce équitable fait l’effet d’une subvention avec les effets pervers que l’on connaît, c'est-à-dire la des activités non rentable qui survivent de manière artificielles.
En quelques mots...
Les acteurs du Nord et du Sud ont élaboré la définition du Commerce Equitable comme étant : « un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. »
Le commerce équitable repose sur trois dimensions complémentaires et indissociables :Une dimension socio-économique : échanges commerciaux équitables et développement durable ;Une dimension éducative pour d’autres modes de relations commerciales basées sur la confiance et la transparence ; Une dimension politique avec un engagement pour plus de justice dans les règles du commerce international.
Le commerce équitable repose sur trois dimensions complémentaires et indissociables :Une dimension socio-économique : échanges commerciaux équitables et développement durable ;Une dimension éducative pour d’autres modes de relations commerciales basées sur la confiance et la transparence ; Une dimension politique avec un engagement pour plus de justice dans les règles du commerce international.
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