En quelques mots...

Les acteurs du Nord et du Sud ont élaboré la définition du Commerce Equitable comme étant : « un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. »

Le commerce équitable repose sur trois dimensions complémentaires et indissociables :Une dimension socio-économique : échanges commerciaux équitables et développement durable ;Une dimension éducative pour d’autres modes de relations commerciales basées sur la confiance et la transparence ; Une dimension politique avec un engagement pour plus de justice dans les règles du commerce international.


vendredi 23 octobre 2009

Et la rentabilité dans tous ça?

Acheter un produit qui profite au petits agriculteurs du tiers-monde, qui est contre ? En revanche cela passe par un effort supplémentaire pour le portefeuille des ménages.

Puisque si c’est une volonté de vouloir contribuer à un monde meilleur, cette meilleure rémunération des producteurs est immédiatement répercuté au bout de la chaine soit au consommateur lambda. Et la c’est une toute autre question, car si le fait d’acheter un produit Max Havelaar est louable, il faut pouvoir se permettre d’acheter un produit minimum 20 à 30% plus cher, en ayant tout de même réduit de manière considérable le nombre d’intermédiaires.

Les actionnaires dit éthique d’une société comme Max Havelaar réclame taux de rentabilité des fond propre inférieur à une société coté traditionnelle.

Donc aussi beau que soit le geste, la charité a un prix. Or celui-ci semble surfer sur la vague du bio qui est un marché porteur à l’heure actuelle, et de plus en plus de monde sont prêt à payer plus cher un produit à condition qu’il soit de bonne qualité. Alors si en plus il profite au petits producteurs, jusque la exploité, on ne peut pas faire mieux. Soit ce que fait Max Havelaar. Quand on sait que le marché du bio est en hausse de 20% cette année, on peut se demander où est la crise ?

Pour conclure, malgré un prix plus élevé, le commerce équitable jouit d’une étiquette verte et saine qui lui permet de se situer dans un autre segment que les produits traditionnels. Le consommateur percevant ce produit différemment, alors le prix devient secondaire.

Dés lors, le commerce équitable a encore de beau jours devant lui !





Source: http://www.lexpansion.com/economie/le-business-equitable-n-est-pas-rentable_22975.html

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