Mercredi 30 septembre 2009, la 8ème semaine du commerce équitable en Belgique a été lancée par la coopération au développement. Ce concept qui fait fureur auprès des consommateurs porte le slogan « faites de la Belgique le pays du commerce équitable ».
Durant 10 jours, près de 60 projets sont lancés pour inciter la population à « consommer responsable ». Cette semaine a été l’occasion de sensibiliser les Belges à un type de commerce plus respectueux de l’homme et de l’environnement, ainsi que de récompenser les meilleures initiatives dans les domaines du commerce équitable et du commerce durable.
Une enquête d’opinion réalisée sur 1.000 belges révèle que 86% d’entre eux ne connaissent le commerce équitable qu’à travers le biais des marques telles qu’Oxfam ou Max Havelaar.
En quelques mots...
Les acteurs du Nord et du Sud ont élaboré la définition du Commerce Equitable comme étant : « un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. »
Le commerce équitable repose sur trois dimensions complémentaires et indissociables :Une dimension socio-économique : échanges commerciaux équitables et développement durable ;Une dimension éducative pour d’autres modes de relations commerciales basées sur la confiance et la transparence ; Une dimension politique avec un engagement pour plus de justice dans les règles du commerce international.
Le commerce équitable repose sur trois dimensions complémentaires et indissociables :Une dimension socio-économique : échanges commerciaux équitables et développement durable ;Une dimension éducative pour d’autres modes de relations commerciales basées sur la confiance et la transparence ; Une dimension politique avec un engagement pour plus de justice dans les règles du commerce international.
vendredi 23 octobre 2009
Et la rentabilité dans tous ça?
Acheter un produit qui profite au petits agriculteurs du tiers-monde, qui est contre ? En revanche cela passe par un effort supplémentaire pour le portefeuille des ménages.
Puisque si c’est une volonté de vouloir contribuer à un monde meilleur, cette meilleure rémunération des producteurs est immédiatement répercuté au bout de la chaine soit au consommateur lambda. Et la c’est une toute autre question, car si le fait d’acheter un produit Max Havelaar est louable, il faut pouvoir se permettre d’acheter un produit minimum 20 à 30% plus cher, en ayant tout de même réduit de manière considérable le nombre d’intermédiaires.
Les actionnaires dit éthique d’une société comme Max Havelaar réclame taux de rentabilité des fond propre inférieur à une société coté traditionnelle.
Donc aussi beau que soit le geste, la charité a un prix. Or celui-ci semble surfer sur la vague du bio qui est un marché porteur à l’heure actuelle, et de plus en plus de monde sont prêt à payer plus cher un produit à condition qu’il soit de bonne qualité. Alors si en plus il profite au petits producteurs, jusque la exploité, on ne peut pas faire mieux. Soit ce que fait Max Havelaar. Quand on sait que le marché du bio est en hausse de 20% cette année, on peut se demander où est la crise ?
Pour conclure, malgré un prix plus élevé, le commerce équitable jouit d’une étiquette verte et saine qui lui permet de se situer dans un autre segment que les produits traditionnels. Le consommateur percevant ce produit différemment, alors le prix devient secondaire.
Dés lors, le commerce équitable a encore de beau jours devant lui !
Source: http://www.lexpansion.com/economie/le-business-equitable-n-est-pas-rentable_22975.html
Puisque si c’est une volonté de vouloir contribuer à un monde meilleur, cette meilleure rémunération des producteurs est immédiatement répercuté au bout de la chaine soit au consommateur lambda. Et la c’est une toute autre question, car si le fait d’acheter un produit Max Havelaar est louable, il faut pouvoir se permettre d’acheter un produit minimum 20 à 30% plus cher, en ayant tout de même réduit de manière considérable le nombre d’intermédiaires.
Les actionnaires dit éthique d’une société comme Max Havelaar réclame taux de rentabilité des fond propre inférieur à une société coté traditionnelle.
Donc aussi beau que soit le geste, la charité a un prix. Or celui-ci semble surfer sur la vague du bio qui est un marché porteur à l’heure actuelle, et de plus en plus de monde sont prêt à payer plus cher un produit à condition qu’il soit de bonne qualité. Alors si en plus il profite au petits producteurs, jusque la exploité, on ne peut pas faire mieux. Soit ce que fait Max Havelaar. Quand on sait que le marché du bio est en hausse de 20% cette année, on peut se demander où est la crise ?
Pour conclure, malgré un prix plus élevé, le commerce équitable jouit d’une étiquette verte et saine qui lui permet de se situer dans un autre segment que les produits traditionnels. Le consommateur percevant ce produit différemment, alors le prix devient secondaire.
Dés lors, le commerce équitable a encore de beau jours devant lui !
Source: http://www.lexpansion.com/economie/le-business-equitable-n-est-pas-rentable_22975.html
vendredi 16 octobre 2009
En quelques chiffres...
Nous allons nous pencher sur les chiffres du commerce équitable, afin d’étudier d’une part s’il existe une réelle demande; et d’autres part l’évolution de cette nouvelle tendance qu’est le commerce équitable.
Ces chiffres récents qui ont été publié en janvier 2009 par une étude de l’Insee. Il repose sur le chiffre d’affaires des produits labélisés Max Havelaar, soit le label de référence mondial du commerce équitable.
Pour le chiffre d’affaire réalisé en France depuis 2001 :
Chiffre d'affaires des produits labellisés Max Havelaar
Ces chiffres récents qui ont été publié en janvier 2009 par une étude de l’Insee. Il repose sur le chiffre d’affaires des produits labélisés Max Havelaar, soit le label de référence mondial du commerce équitable.
Pour le chiffre d’affaire réalisé en France depuis 2001 :
Chiffre d'affaires des produits labellisés Max Havelaar
Nous pouvons constater qu’il est en constante augmentation de 1066% en 6 ans, des chiffres qui ont de quoi affoler les statistiques et ce mouvement ne semble pas être prêt de s’essouffler puisqu’on prévoit pour les prochaines années un accroissement de ces derniers.
Source : Fairtrade (chiffre d'affaires des produits labellisés)
Il est intéressant d’observer ces mêmes chiffres à l’échelle mondiale, et on peut constater que ce mouvement est existant uniquement dans quelques pays industrialisé du nord mais pas encore mondial. C’est donc une réflexion de « riches» et non universel pour l’instant. En revanche on peut constater le même engouement pour le commerce équitable avec une évolution fulgurante qui pourrait à terme permettre au mouvement de se développer de manière mondiale.
Source article : http://www.rsenews.com/public/dossier_eco/commerce-equitable-chiffres.php?rub=1
Il est intéressant d’observer ces mêmes chiffres à l’échelle mondiale, et on peut constater que ce mouvement est existant uniquement dans quelques pays industrialisé du nord mais pas encore mondial. C’est donc une réflexion de « riches» et non universel pour l’instant. En revanche on peut constater le même engouement pour le commerce équitable avec une évolution fulgurante qui pourrait à terme permettre au mouvement de se développer de manière mondiale.
Source article : http://www.rsenews.com/public/dossier_eco/commerce-equitable-chiffres.php?rub=1
Le Salon du Chocolat suscite les passions de visiteurs conquis à travers le monde
Le Salon du Chocolat fête ses 15 ans à Paris du 14 au 18 octobre 2009. A cette occasion Max Havelaar fait découvrir le chocolat sous toutes ses formes.
Au programme
· un défilé mettant en scène le mariage de la mode et du chocolat
· des animations autour du chocolat (galeries photo, musée, démonstrations de grands chefs…)
· des dégustations
· des ateliers pour les enfants
· des récompenses
· une conférence : « Commerce équitable et cacao : l’impact du commerce équitable »
Rappelons que le chocolat est un mets qui ne connaît pas la crise. En effet, la croissance régulière d’année en année connaît des pics en périodes festives de Noël et Pâques.
Salon du chocolat. Du 14 au 18 octobre au Parc des expositions de la Porte de Versailles (75015), Pavillon 5. Plus d'informations sur http://www.salonduchocolat.fr/ et sur http://www.maxhavelaarfrance.org/
vendredi 9 octobre 2009
Nous sommes aujourd’hui le vendredi 9 octobre 2009, et il me parait difficile de ne pas parler d’un événement international qui s’est déroulé du 2 au 4 octobre ici même à Lyon. Je veux parler, bien entendu, du salon européen du commerce équitable à la Halle Tony Garnier.
Ce salon avait pour but de promouvoir les vertus du commerce équitable en proposant des démonstrations de produits issue du commerce équitable, des conférences, ou encore des dégustations. Celui-ci est destiné aussi bien au professionnel qu’au grand public.
Le salon réunissait pas moins de 200 exposants en provenance de plus d’une trentaine de pays regroupant des acteurs divers et variés : producteurs, associations, importateur, exportateurs ou simple consommateurs… Car le commerce équitable tend à ce diversifier et ne concerne non plus l’alimentaire, mais aussi le textile, le cosmétique, l’artisanat, les jeux…
Ce salon permet au professionnel de développer ce marché qui provoque un réel attrait des investisseurs et du grand public dans ces moments de doute. A l’heure actuelle où les grands de ce monde tentent d’apporter un nouveau souffle à une économie bouleversé et à la recherche de nouveaux repères, le commerce équitable semble présenter une bonne alternative.
Source : http://www.lyon-info.fr/?Le-Salon-du-Commerce-Equitable-se
Ce salon permet au professionnel de développer ce marché qui provoque un réel attrait des investisseurs et du grand public dans ces moments de doute. A l’heure actuelle où les grands de ce monde tentent d’apporter un nouveau souffle à une économie bouleversé et à la recherche de nouveaux repères, le commerce équitable semble présenter une bonne alternative.
Source : http://www.lyon-info.fr/?Le-Salon-du-Commerce-Equitable-se
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